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Lors de cette journée "rivières propres", parmi les trouvailles les plus "intéressantes", outre les habituels monceaux de sac plastique, il faut mentionner : banc, tonneau, ordinateur, pots de peinture, barres de fer, caddies, un arc et sa flèche et même un piège à rats.
La corrélation entre les activités riveraines et la nature des déchets parait évidente : cannettes de bière et restes de repas sur le secteur de la supérette "Casino" (50cm de déchets entassés sous la végétation), matériel lourd en provenance de la zone des jardins située en amont de Luchon, et vestiges de clôture (dont des enchevêtrements de fils barbelés) en bordure du terrain du golf municipal. Les objets les plus volumineux et les voilures en plastique enchâssés à 2m dans les arbres témoignant, eux, de la violence de la crue centennale de 2013.
Cinq secteurs avaient été sélectionnés et balisés : Ône aval pont avenue du Maréchal Foch, Ône aval pont du Bld Charles de Gaulle en rives gauche et droite, Pique allée du Corps-Franc-Pommiès, Pique aval pont de Montauban en rives gauche et droite.
Les pêcheurs étaient dans l’eau, les bénévoles sur les berges, qui récupéraient les déchets dans les cabas offerts par Intermarché, partenaire de l’opération.
Sur les berges de l’Ône, les trouées effectuées dans les massifs de Renouée du Japon (une plante très invasive, véritable fléau national), par les employés municipaux ont permis de faciliter l’accès aux cours d’eau.
De plus, la municipalité avait fait positionner sur le secteur de Badech deux bennes pour le stockage des déchets. Enfin, le pavillon normand avait été mis à disposition pour l’accueil, le briefing de départ et le retour des participants.
La fourgonnette de l’entreprise JP Sanson a fait la navette sur la totalité du circuit pour récupérer les tas d’ordures.
Deux systèmes de cordage dits "tyrolienne" ont permis de faire transiter les gros encombrants d’une rive à l’autre. Un procédé ingénieux et efficace mis en place par Olivier Renard, guide de haute montagne et cheville-ouvrière de l’opération.
A 17h, les participants rompus de fatigue se sont retrouvés et requinqués autour du buffet campagnard offert par l’AAPPMA et Life+ desman.
Emile Poncet, spécialiste du Desman et des chiroptères, est intervenu sur le Desman des Pyrénées, petit mammifère aquatique protégé à l’échelle nationale et internationale et a expliqué les enjeux de sa protection, dont la neutralisation d’aménagements ou de déchets, qualifiés de "points noirs" pour cette espèce endémique.
Enfin, Jean Lérimé, président de la "Truite luchonnaise" a remercié les volontaires.
On connaît le mot de Jean Yanne : "Tout le monde veut sauver la planète mais personne veut descendre les poubelles". Ce 25 novembre, 40 écocitoyens sont descendus dans la rivière pour remplir les poubelles.
Faut-il rappeler que le tri sélectif et le ramassage des ordures sont assurés par les collectivités territoriales ? Il suffirait de ne plus salir les rivières pour qu’on n’ait plus à les nettoyer.
Luchon est une destination touristique, on y séjourne, on se promène sur les berges de ses cours d’eau.
Sait-on que 48% des pêcheurs français choisissent leur lieu de villégiature en fonction de leur goût pour la pêche de loisir ?
Les hôteliers luchonnais, les gîtes ruraux et les campings accueillent en saison les passionnés de cette activité, elle aussi apprécié par les familles. Sans oublier les amateurs d’eaux vives, de randonnée et d’activités de pleine nature. Des activités vertes, praticables par tout un chacun à moindre frais. Or, exemple : quand un pêcheur-touriste pratique dans la Pique face à la somptuosité du massif du Vénasque, il ne doit guère apprécier de voir des lambeaux de sac plastique pendre aux frondaisons et encore moins de se blesser en butant sur du verre brisé ou une barre de fer.
La journée fut longue et éprouvante mais réussie.
Il est envisagé de reconduire ce type d’opération annuellement, avec des moyens mécaniques plus importants, un plus grand nombre de participants, en saison touristique, de l’étendre à d’autres secteurs de la Pique aval et ensuite à d’autres cours d’eau, nestes d’Oô et d’Oueil notamment.
La corrélation entre les activités riveraines et la nature des déchets parait évidente : cannettes de bière et restes de repas sur le secteur de la supérette "Casino" (50cm de déchets entassés sous la végétation), matériel lourd en provenance de la zone des jardins située en amont de Luchon, et vestiges de clôture (dont des enchevêtrements de fils barbelés) en bordure du terrain du golf municipal. Les objets les plus volumineux et les voilures en plastique enchâssés à 2m dans les arbres témoignant, eux, de la violence de la crue centennale de 2013.
Cinq secteurs avaient été sélectionnés et balisés : Ône aval pont avenue du Maréchal Foch, Ône aval pont du Bld Charles de Gaulle en rives gauche et droite, Pique allée du Corps-Franc-Pommiès, Pique aval pont de Montauban en rives gauche et droite.
Les pêcheurs étaient dans l’eau, les bénévoles sur les berges, qui récupéraient les déchets dans les cabas offerts par Intermarché, partenaire de l’opération.
A noter l’omniprésence active des sociétaires de l’association "Les amis de la nature".
Sur les berges de l’Ône, les trouées effectuées dans les massifs de Renouée du Japon (une plante très invasive, véritable fléau national), par les employés municipaux ont permis de faciliter l’accès aux cours d’eau.
De plus, la municipalité avait fait positionner sur le secteur de Badech deux bennes pour le stockage des déchets. Enfin, le pavillon normand avait été mis à disposition pour l’accueil, le briefing de départ et le retour des participants.
La fourgonnette de l’entreprise JP Sanson a fait la navette sur la totalité du circuit pour récupérer les tas d’ordures.
Deux systèmes de cordage dits "tyrolienne" ont permis de faire transiter les gros encombrants d’une rive à l’autre. Un procédé ingénieux et efficace mis en place par Olivier Renard, guide de haute montagne et cheville-ouvrière de l’opération.
A 17h, les participants rompus de fatigue se sont retrouvés et requinqués autour du buffet campagnard offert par l’AAPPMA et Life+ desman.
Emile Poncet, spécialiste du Desman et des chiroptères, est intervenu sur le Desman des Pyrénées, petit mammifère aquatique protégé à l’échelle nationale et internationale et a expliqué les enjeux de sa protection, dont la neutralisation d’aménagements ou de déchets, qualifiés de "points noirs" pour cette espèce endémique.
Enfin, Jean Lérimé, président de la "Truite luchonnaise" a remercié les volontaires.
On connaît le mot de Jean Yanne : "Tout le monde veut sauver la planète mais personne veut descendre les poubelles". Ce 25 novembre, 40 écocitoyens sont descendus dans la rivière pour remplir les poubelles.
Faut-il rappeler que le tri sélectif et le ramassage des ordures sont assurés par les collectivités territoriales ? Il suffirait de ne plus salir les rivières pour qu’on n’ait plus à les nettoyer.
Luchon est une destination touristique, on y séjourne, on se promène sur les berges de ses cours d’eau.
Sait-on que 48% des pêcheurs français choisissent leur lieu de villégiature en fonction de leur goût pour la pêche de loisir ?
Les hôteliers luchonnais, les gîtes ruraux et les campings accueillent en saison les passionnés de cette activité, elle aussi apprécié par les familles. Sans oublier les amateurs d’eaux vives, de randonnée et d’activités de pleine nature. Des activités vertes, praticables par tout un chacun à moindre frais. Or, exemple : quand un pêcheur-touriste pratique dans la Pique face à la somptuosité du massif du Vénasque, il ne doit guère apprécier de voir des lambeaux de sac plastique pendre aux frondaisons et encore moins de se blesser en butant sur du verre brisé ou une barre de fer.
La journée fut longue et éprouvante mais réussie.
Il est envisagé de reconduire ce type d’opération annuellement, avec des moyens mécaniques plus importants, un plus grand nombre de participants, en saison touristique, de l’étendre à d’autres secteurs de la Pique aval et ensuite à d’autres cours d’eau, nestes d’Oô et d’Oueil notamment.

(Photo © D.E.)