
Michel Montsarrat en compagnie de David Labarre, non-voyant, ancien capitaine de l'équipe de France de Cécifoot (Photo © Paul Tian)
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Antisémitisme. Des luchonnais ont dit "Ça suffit !"
Michel Montsarrat n'est pas allé assister au grand débat de Souillac réservé aux seuls élus, le président Macron n'ayant pas accordé de billets de faveur aux candidats malheureux qui s'étaient présenté sous la bannière "En marche" !
Faute d'un compte-rendu souillacais, "Luchon Mag" a demandé au Luchonnais s'il n'était pas trop tôt pour bavarder sur un éventuel projet pour les élections municipales.
Michel Montsarrat n'a pas hésité à se livrer à quelques confidences à bâtons rompus.
"Ah ! Oui, vous avez raison, ça va bientôt être temps, il faudrait y penser !"
Passé ce bref instant d'humour, Michel Montsarrat entre à bras le corps dans son sujet fétiche : LUCHON.
"Tout le monde a passé du temps, tout le monde a fait son boulot. René Rettig comme Louis Ferré . Quoi qu'il en soit, le respect s'impose. Sinon on se détruit les uns les autres. Ras le bol de prendre une place pour détruire tout ce qui a été fait ou entrepris avant.
"Les gens veulent du sensationnel et tout tout de suite. Celui qui avance discrètement est tout aussi et même parfois plus efficace. On a un exemple frappant à Saint-Gaudens, le maire a été critiqué pendant deux ans puis subitement au bout de trois ans, les gens ont compris qu'il avait travaillé , sans faire bruit, mais efficacement. A Saint-Lary c'est pareil. Maintenant il n'y a plus qu'une liste, pour un objectif commun : l'intérêt de la ville.
"D'un côté, Louis Ferré veut se re-présenter... Trois mandats c'est épuisant... de l'autre, on trouve les anciens de René Rettig. Moi, je suis ami avec tout le monde et j'ai envie de les réunir et de leur dire que désormais un maire, ce n'est pas celui qui a les pleins pouvoirs, il n'est pas là pour que tout passe par son bureau, par son avis, par sa validation. Ce n'est pas à lui de vérifier si le stock de papier toilette a besoin d'être renouvelé pas plus que d'être la voix prépondérante et décisive pour finaliser un dossier de demande d'admission à la maison de retraite "Era Caso". Je choisis deux cas extrêmes pour montrer qu'il faut être bien entouré et déléguer.
"Si on veut parvenir à sortir Luchon de cette gangue politique nocive, il faut un meneur de jeu pour parvenir au rassemblement. Le plus difficile sera d'éviter qu'il y ait un combat de chefs. Il faudra bien que quelqu'un prenne la tête de liste. Et c'est là qu'il va falloir être diplomate.
Est-ce une façon de dire, que pour éviter ce combat, vous êtes prêt à vous "sacrifier" : ni l'un , ni l'autre… MOI ?
Les co-équipiers sont là pour travailler et le maire doit être à l'écoute, (ah ! Pourtant à mon avis Michel Montsarrat n'a pas entendu ma question !) il doit rencontrer les gens et ne pas s'isoler dans une tour d'ivoire.
A l'écoute de TOUS, sans aucun parti-pris.
Quelqu'un peut dire dix âneries et la onzième idée sera une idée géniale. Il ne faut rejeter personne. Personne n'a, à elle seule, toutes les qualités requises pour se croire le meilleur, une équipe municipale est un ensemble de compétences qu'il faut partager, conjuguer. Il faut prendre soin de toutes les propositions d'où qu'elles viennent.
L'avenir de Luchon, il est là ! Dans la compréhension mutuelle, Il faut arrêter de vivre dans la crainte. Il faut que ceux qui s'engagent, que ceux qui seront élus, forment une équipe enthousiaste. Qu'ils aient envie de se retrouver, pour travailler pour la ville mais pour passer du bon temps ensemble. Cette complicité est indispensable entre élus mais aussi avec la population.
Moi j'aimerais bien que ce soit une femme. Ne disons pas que son travail est un handicap. Plus une personne a un planning chargé, plus elle est organisée.
Luchon est une ville merveilleuse, où il y a tout ce qu'il faut sur place mais faut dynamiser : si on liste tout ce qui existe, c'est impressionnant, nous sommes des enfants gâtés, peu de communes ont cette chance, ce choix.
A ceux qui se plaignent qu'il n'y a pas de Casino il y a tant de choses autres à proposer... C'est une boutade car pour la plupart des gens, même pour ceux qui n'y mettent jamais les pieds, une station thermale n'est pas concevable sans Casino.
L'énorme erreur est de l'avoir perdu. S'il avait continué à fonctionner, le problème du transfert ne se serait pas posé.
"Hélas ! Les casinotiers ont changé leurs tactiques et exigent que les casinos soient en centre-ville, près de l'établissement thermal quand il y en a un. Même Monsieur le curé se dévouerait, il m'a dit avec beaucoup d'humour "S'il faut laisser une partie de l'église, je la laisserais pour installer le Casino !" Les casinos ne sont plus comme avant réservés à une élite friquée, ce sont les petites-gens, comme vous et moi qui vont jouer...
Les Allées d'Etigny sont les champs Elysées des Pyrénées renchérit mon ami Patrick-Poivre D'arvor.
L'occasion de dire que le relationnel est très important. Quand j'entends des commerçants qui critiquent publiquement Luchon, ça me met hors de moi. Critiquer, oui, pourquoi pas ? Mais entre nous, pas en public, sans mêler le touriste, le curiste à nos problèmes, c'est bien le meilleur moyen de le faire fuir.
L'autre argument de cette prochaine campagne pour les municipales, c'est l'avenir des Thermes.
"Pourquoi en est -on arrivé là ? Parce que ça a été mal accompagné. Ce n'est forcément la faute du maire et il faut bien noter que ça ne date pas d'aujourd'hui. Une mairie, c'est une entreprise et parfois, il y a des ratés. Aujourd'hui, la solution est de confier l'établissement thermal à un super groupe, pas à un pied nickelé. Il ne faut pas refaire la même erreur que pour le Casino.
"Thermalisme et tourisme sont les deux pôles à préserver, pour le ski, ce n'est plus la ville qui s'en occupe.
"Pour valoriser tout ce potentiel, on n'est pas seul, on a le département avec nous, on a la Région avec nous. Alors qu'est ce qu'on attend ?
Même si Luchon a de nombreux atouts, il faut s'entendre avec les voisins, Peyragudes, le Val d'Aran, l'Espagne.
Ceux qui séjournent chez nous peuvent aller ailleurs mais si nous misons sur l'accueil, ils reviendront. Ils resteront. C'est à chacun de nous de jouer, à commencer par les commerçants.
Avec une activité à l'année , cela évitera les saisonniers pour attirer des employés qui se fixeront, en famille, aves leurs enfants , car nous avons une école toute neuve, il ne faut pas qu'elle se vide.
Le seul inconvénient, c'est la présence de deux petits noyaux de guerriers perpétuels, pas nombreux mais bruyants. Ils font partie du folklore local. Il ne faut pas lutter contre eux car, plus on lutte, plus on les renforce, plus on donne l'impression d'exister et d'avoir de l'importance.
Il vaut mieux focaliser sur les gens qui croient à Luchon et il y en a et ils font des choses. Ils ne sont pas idiots, s'ils investissent à Luchon , c'est qu'ils y croient. Regardons plutôt dans cette direction positive au lieu de tendre l'oreille et de ne prêter attention qu'aux râleurs. Leur action est démoralisante alors que nous avons besoin de dynamisme.
J'ai le souvenir d'une journaliste de "Pyrénées Magazine" d'abord venue chez moi incognito puis en m'entendant parler de Luchon avec enthousiasme, elle a souhaité m'interviewer et m'a confié son étonnement d'avoir entendu tant de commerçants dénigrant leur ville au lieu de la vanter.
Je veux donc ASSAINIR ! ASSAINIR ! RASSEMBLER ! RASSEMBLER ! Mais seulement les gens positifs.
Et donc, celui qui au début de cette soliloquie dit "Je ne tiens pas partIculièrement à me présenter" maintient sa position ?
"Je souhaite qu'il y en ait un de bien meilleur que moi qui se présente . Qui, des autres candidats potentiels, ose dire la même chose ?
"Je me présenterai si je réunis dix personnes qui soient meilleures que moi. Je le redis, le maire doit être fédérateur. Ma qualité principale est d'aimer les gens. Je trouve toujours une qualité même à mon pire 'ennemi'.
"Je suis partisan du mandat unique mais en restant conseiller au deuxième, derrière un bon candidat émergeant des dix meilleurs afin de pouRsuivre la tâche entreprise au premier mandat. Je n'ai pas envie de finir comme un empereur ! Il faut du sang neuf, il faut que ça tourne."
Faute d'un compte-rendu souillacais, "Luchon Mag" a demandé au Luchonnais s'il n'était pas trop tôt pour bavarder sur un éventuel projet pour les élections municipales.
Michel Montsarrat n'a pas hésité à se livrer à quelques confidences à bâtons rompus.
"Ah ! Oui, vous avez raison, ça va bientôt être temps, il faudrait y penser !"
Passé ce bref instant d'humour, Michel Montsarrat entre à bras le corps dans son sujet fétiche : LUCHON.
Mon but pour Luchon, c'est une dépollution, une dépolitisation de cette ville. Ce qui est nocif, c'est l'antagonisme perpétuel entre deux clans, on peut même parler de guerre. STOP ! Il faut arrêter ! Luchon mérite le Grand Pardon comme disent les Juifs.
"Tout le monde a passé du temps, tout le monde a fait son boulot. René Rettig comme Louis Ferré . Quoi qu'il en soit, le respect s'impose. Sinon on se détruit les uns les autres. Ras le bol de prendre une place pour détruire tout ce qui a été fait ou entrepris avant.
"Les gens veulent du sensationnel et tout tout de suite. Celui qui avance discrètement est tout aussi et même parfois plus efficace. On a un exemple frappant à Saint-Gaudens, le maire a été critiqué pendant deux ans puis subitement au bout de trois ans, les gens ont compris qu'il avait travaillé , sans faire bruit, mais efficacement. A Saint-Lary c'est pareil. Maintenant il n'y a plus qu'une liste, pour un objectif commun : l'intérêt de la ville.
Je vais m'attacher à rassembler un maximum de personnes, des gens de tous bords politiques et surtout des gens qui ne s'affichent pas mais qui veulent bosser. Ce n'est pas leur parti qui m'intéresse, c'est leurs compétences, c'est qu'ils aient envie de travailler pour Luchon.
"D'un côté, Louis Ferré veut se re-présenter... Trois mandats c'est épuisant... de l'autre, on trouve les anciens de René Rettig. Moi, je suis ami avec tout le monde et j'ai envie de les réunir et de leur dire que désormais un maire, ce n'est pas celui qui a les pleins pouvoirs, il n'est pas là pour que tout passe par son bureau, par son avis, par sa validation. Ce n'est pas à lui de vérifier si le stock de papier toilette a besoin d'être renouvelé pas plus que d'être la voix prépondérante et décisive pour finaliser un dossier de demande d'admission à la maison de retraite "Era Caso". Je choisis deux cas extrêmes pour montrer qu'il faut être bien entouré et déléguer.
Je ne tiens pas particulièrement à me présenter mais à apporter mon expérience. Je jouais au rugby, j'étais capitaine, je dynamisais mon équipe, le maire est un animateur, au rugby le capitaine ne va pas jouer à la place des joueurs.
"Si on veut parvenir à sortir Luchon de cette gangue politique nocive, il faut un meneur de jeu pour parvenir au rassemblement. Le plus difficile sera d'éviter qu'il y ait un combat de chefs. Il faudra bien que quelqu'un prenne la tête de liste. Et c'est là qu'il va falloir être diplomate.
Aujourd'hui la politique, ce n'est plus la lutte des classes, c'est la lutte des places.
Est-ce une façon de dire, que pour éviter ce combat, vous êtes prêt à vous "sacrifier" : ni l'un , ni l'autre… MOI ?
Les co-équipiers sont là pour travailler et le maire doit être à l'écoute, (ah ! Pourtant à mon avis Michel Montsarrat n'a pas entendu ma question !) il doit rencontrer les gens et ne pas s'isoler dans une tour d'ivoire.
A l'écoute de TOUS, sans aucun parti-pris.
Quelqu'un peut dire dix âneries et la onzième idée sera une idée géniale. Il ne faut rejeter personne. Personne n'a, à elle seule, toutes les qualités requises pour se croire le meilleur, une équipe municipale est un ensemble de compétences qu'il faut partager, conjuguer. Il faut prendre soin de toutes les propositions d'où qu'elles viennent.
L'avenir de Luchon, il est là ! Dans la compréhension mutuelle, Il faut arrêter de vivre dans la crainte. Il faut que ceux qui s'engagent, que ceux qui seront élus, forment une équipe enthousiaste. Qu'ils aient envie de se retrouver, pour travailler pour la ville mais pour passer du bon temps ensemble. Cette complicité est indispensable entre élus mais aussi avec la population.
Le maire doit être proche de ses administrés, aller à leur rencontre, ne pas les éviter. Avec l'intercommunalité, le maire n'a plus les pouvoirs qu'il avait, il lui reste l'ambiance.
Moi j'aimerais bien que ce soit une femme. Ne disons pas que son travail est un handicap. Plus une personne a un planning chargé, plus elle est organisée.
Luchon est une ville merveilleuse, où il y a tout ce qu'il faut sur place mais faut dynamiser : si on liste tout ce qui existe, c'est impressionnant, nous sommes des enfants gâtés, peu de communes ont cette chance, ce choix.
A ceux qui se plaignent qu'il n'y a pas de Casino il y a tant de choses autres à proposer... C'est une boutade car pour la plupart des gens, même pour ceux qui n'y mettent jamais les pieds, une station thermale n'est pas concevable sans Casino.
L'énorme erreur est de l'avoir perdu. S'il avait continué à fonctionner, le problème du transfert ne se serait pas posé.
99 % des Luchonnais veulent un Casino à Luchon mais au Casino .
"Hélas ! Les casinotiers ont changé leurs tactiques et exigent que les casinos soient en centre-ville, près de l'établissement thermal quand il y en a un. Même Monsieur le curé se dévouerait, il m'a dit avec beaucoup d'humour "S'il faut laisser une partie de l'église, je la laisserais pour installer le Casino !" Les casinos ne sont plus comme avant réservés à une élite friquée, ce sont les petites-gens, comme vous et moi qui vont jouer...
Luchon est la plus belle ville des Pyrénées, Il n'y a que les Luchonnais qui ne le voient pas.
Les Allées d'Etigny sont les champs Elysées des Pyrénées renchérit mon ami Patrick-Poivre D'arvor.
L'occasion de dire que le relationnel est très important. Quand j'entends des commerçants qui critiquent publiquement Luchon, ça me met hors de moi. Critiquer, oui, pourquoi pas ? Mais entre nous, pas en public, sans mêler le touriste, le curiste à nos problèmes, c'est bien le meilleur moyen de le faire fuir.
L'autre argument de cette prochaine campagne pour les municipales, c'est l'avenir des Thermes.
"Pourquoi en est -on arrivé là ? Parce que ça a été mal accompagné. Ce n'est forcément la faute du maire et il faut bien noter que ça ne date pas d'aujourd'hui. Une mairie, c'est une entreprise et parfois, il y a des ratés. Aujourd'hui, la solution est de confier l'établissement thermal à un super groupe, pas à un pied nickelé. Il ne faut pas refaire la même erreur que pour le Casino.
"Thermalisme et tourisme sont les deux pôles à préserver, pour le ski, ce n'est plus la ville qui s'en occupe.
"Pour valoriser tout ce potentiel, on n'est pas seul, on a le département avec nous, on a la Région avec nous. Alors qu'est ce qu'on attend ?
Il faut s'engager sur l'apaisement, plus de paroles, des actes . Il faut lutter pour monter.
Même si Luchon a de nombreux atouts, il faut s'entendre avec les voisins, Peyragudes, le Val d'Aran, l'Espagne.
Ceux qui séjournent chez nous peuvent aller ailleurs mais si nous misons sur l'accueil, ils reviendront. Ils resteront. C'est à chacun de nous de jouer, à commencer par les commerçants.
Nous devons devenir la ville des quatre saisons .
Avec une activité à l'année , cela évitera les saisonniers pour attirer des employés qui se fixeront, en famille, aves leurs enfants , car nous avons une école toute neuve, il ne faut pas qu'elle se vide.
Le seul inconvénient, c'est la présence de deux petits noyaux de guerriers perpétuels, pas nombreux mais bruyants. Ils font partie du folklore local. Il ne faut pas lutter contre eux car, plus on lutte, plus on les renforce, plus on donne l'impression d'exister et d'avoir de l'importance.
Il vaut mieux focaliser sur les gens qui croient à Luchon et il y en a et ils font des choses. Ils ne sont pas idiots, s'ils investissent à Luchon , c'est qu'ils y croient. Regardons plutôt dans cette direction positive au lieu de tendre l'oreille et de ne prêter attention qu'aux râleurs. Leur action est démoralisante alors que nous avons besoin de dynamisme.
J'ai le souvenir d'une journaliste de "Pyrénées Magazine" d'abord venue chez moi incognito puis en m'entendant parler de Luchon avec enthousiasme, elle a souhaité m'interviewer et m'a confié son étonnement d'avoir entendu tant de commerçants dénigrant leur ville au lieu de la vanter.
Je veux donc ASSAINIR ! ASSAINIR ! RASSEMBLER ! RASSEMBLER ! Mais seulement les gens positifs.
Et donc, celui qui au début de cette soliloquie dit "Je ne tiens pas partIculièrement à me présenter" maintient sa position ?
"Je souhaite qu'il y en ait un de bien meilleur que moi qui se présente . Qui, des autres candidats potentiels, ose dire la même chose ?
"Je me présenterai si je réunis dix personnes qui soient meilleures que moi. Je le redis, le maire doit être fédérateur. Ma qualité principale est d'aimer les gens. Je trouve toujours une qualité même à mon pire 'ennemi'.
"Je suis partisan du mandat unique mais en restant conseiller au deuxième, derrière un bon candidat émergeant des dix meilleurs afin de pouRsuivre la tâche entreprise au premier mandat. Je n'ai pas envie de finir comme un empereur ! Il faut du sang neuf, il faut que ça tourne."